Exprimeo - le blog

Twitter : de l'option à l'achat ferme ? Et si c'était la fin d'une époque de gratuité ?

Une certitude : ce que met surtout en relief le choix des actuels actionnaires influents, c'est leur sentiment que l'action Twitter en Bourse vivrait un plafond à 54 dollars. S'ils avaient confiance dans un montant plus élevé, ils n'auraient pas eu  de raison de céder à cette valeur là. Pour le reste, c'est l'univers des doutes. Elon Musk aurait déclaré aux banquiers qu'il prévoyait de développer des fonctionnalités génératrices de revenus, et l'un de ses exemples aurait consisté à "facturer des frais" lorsqu'un site Web tiers souhaite citer ou intégrer un

"Libérer" l'oiseau bleu de sa cage pour aller jusqu'où ?

L'offre d'Elon Musk mérite de voir son contenu précisé. La notion de liberté d'expression peut-elle s'entendre sans la moindre limite ? Autant il est certain que des dispositions de régulation doivent être clarifiées pour ne pas exposer à une forme de censure particulièrement grave. Autant il en est de même pour la notion de "liberté d'expression". La notion du "no limit" est aussi dangereuse que la censure arbitraire. Surtout avec une société sortie de la Bourse donc qui n'a plus de compte à rendre en dehors de son propriétaire. C'est une période particulièrement instable qui est ouverte. 

Musk, Twitter et la présidentielle française : victoire par KO !

Parfois le choc d'événements supposés majeurs intervient à l'intérieur d'une séquence temps très brève permettant de constater la hiérarchisation de ces événements. Ce fut le cas hier lundi entre l'annonce de la victoire d'Emmanuel Macron à la présidentielle française et le rachat de Twitter par Elon Musk. Le rachat de Twitter a mis KO l'événement de la présidentielle française dans la presse internationale. Un événement planétaire était salué, commenté (Twitter). Et la présidence française apparaissait comme une micro-information à l'impact géographique très sectorisé. Un constat qui est de nature à ramener les français à une plus réelle perception de la place de leur pays, quoique ... 

Boris Johnson et la place de la vérité dans le débat public

Le “partygate” ou quand les parlementaires britanniques donnent une leçon de démocratie aux politiciens français sur un sujet essentiel : quelle place pour la vérité dans le débat public ? : jeudi 21 avril 2022, de façon consensuelle et sans voir à voter, les députés britanniques ont approuvé l'ouverture d'une enquête sur l'accusation portée contre le Premier Ministre Boris Johnson d'avoir sciemment induit en

 

Twitter ou le capitalisme vivant

Elon Musk lance une offensive sur Twitter. Twitter manifeste son intention de se défendre avec vigueur. C'est le capitalisme vivant que l'on aimerait voir dans de nombreuses autres démocraties occidentales où tout parait figé. Elon Musk a présenté mercredi sa proposition d’acquisition du réseau social à un prix qui le valoriserait à 43,4 milliards de dollars, contre environ 36 milliards à l’heure actuelle. Il possède déjà

Welcome Elon ... goodbye Jack ...

Le feuilleton Twitter ne fait que commencer. Elon Musk devait entrer au CA de Twitter. Il refuse. Et mieux encore, désormais principal actionnaire de Twitter, Elon Musk occupe sa liberté à organiser des commentaires ou des sondages qui sont des remises en question brutales de Twitter. Musk c'est 80 millions d'abonnés et le moindre sondage organisé par lui sur son compte c'est 4 millions de participants. C'est un compte ancien à régler avec Jack Dorsey. Le feuilleton ne fait que commencer. 

La différence entre JFK et AOC ... : une nouvelle ère est bien née !

L'inversement du spectacle : le livre choc de François Belley : “le nouveau spectacle politique” : des auteurs ont la capacité à saisir des tournants majeurs à savoir la période qui va vivre sur un nouveau paradigme. En 1977, ce fut le cas avec Roger Gérard Schwartzenberg : “L'Etat spectacle”. Le tournant était engagé. Aujourd'hui le livre de François Belley ("le nouveau spectacle politique") marque la même référence. François Belley identifie tout ce qui a changé. Les descriptions sont implacables. Une nouvelle ère est bien née. Si la présidentielle 2022 peine à vivre, ce n'est pas seulement la responsabilité du Président sortant, c'est aussi la responsabilité de candidats qui n'ont pas assez intégré cette nouvelle communication. 

Aaron Schock ou l'image reine en procès

Aaron Schock est devenu le symbole de l'usage excessif des images conduisant à la chute accélérée. Ce jeune membre du Congrès a connu une ascension politique (R) accélérée grâce aux réseaux sociaux. Mais les réseaux sociaux l'ont conduit à sa perte accélérée puisqu'avec des photos mises en ligne par ses soins il a contredit ses obligations officielles et apporté lui-même la preuve visuelle de faits délictueux. D'où sa démission. Et sa démission a ouvert un ensemble d'investigations multiples le plaçant désormais au coeur de procès délicats. Ce procès deviendra la caricature des utilisations excessives des images personnelles sur les réseaux sociaux. Début probable en janvier 2019.

Bourse : un printemps 2018 très prometteur

Au mois de janvier 2018, 18 entrées en Bourse (Initial Public Offering - IPO) ont été enregistrées aux Etats-Unis pour 7,9 milliards de dollars de capitaux levés, un début d'année record depuis que la société Dealogic compile ces statistiques en 1995. L'année 2017 avait déjà montré le chemin de la reprise après une atonie de trois ans, 189 sociétés s'étant introduites aux États-Unis pour 49,4 milliards de dollars de capitaux levés. Malgré les chutes enregistrées sur les cours de Snap et de Blue Apron depuis leur introduction très remarquée l'an dernier (respectivement -20 % et -70 %), les débuts de la grande majorité des nouveaux venus ont été solides. Le cabinet Renaissance Capital, spécialisé dans les entrées en Bourse, a noté un gain de 26 % en moyenne entre l'arrivée sur le marché des entreprises introduites l'an dernier et fin 2017. D'ici l'été 2018 commencent à être annoncées les introductions de Dropbox, Spotify, Uber, Lyft ou Airbnb... Un contexte que l'équipe de Donald Trump entend utiliser au maximum pour montrer la vitalité de la reprise économique américaine.