Exprimeo - le blog

Et si Beto O'Rourke était d'abord un danger pour ... Bernie Sanders

Au rythme où débute la primaire Démocrate, les candidats sont d'abord des dangers non pas pour Donald Trump mais pour leurs autres collègues du Parti Démocrate. Les candidats sont très nombreux. Certains d'entre eux ont manifestement vocation à siphonner les "réservoirs du voisin". La caricature c'est Beto O'Rourke pour Bernie Sanders. Beto O'Rourke est un danger terrible pour Bernie Sanders : de l'état major de campagne aux cibles électorales : c'est une logique de vampirisation à grande échelle. Une primaire à grands dangers pour le parti démocrate dans de telles conditions internes puisque le premier résultat probable c'est le nivellement de tous les candidats donc leur fragilisation dans une longue course interne. 

Le rapport de l'enquête de Robert Mueller bientôt remis

«L'enquête Mueller est proche de sa conclusion», a déclaré hier un haut responsable du Ministère de la Justice. C'est la première fois qu'un responsable américain de ce niveau annonce une fin proche pour l'enquête russe. L'enquête a débuté en mai 2017. L'objet de départ : établir si l'équipe de campagne de Donald Trump s'est concertée avec Moscou pour influencer les résultats de l'élection présidentielle de 2016. Puis s'est ajouté un autre volet : évaluer si le Président s'est rendu coupable d'entrave à la justice en limogeant l'ex-directeur du FBI, James Comey. A partir des éléments connus, sur ces deux volets, les preuves semblent manquer. Ce serait donc une réelle surprise si des faits nouveaux majeurs étaient apportés lors de la remise du rapport final. 

Tulsi Gabbard officialise sa candidature par un discours officiel le 2 février

C'est par un mail adressé hier à ses soutiens que Tulsi Gabbard a indiqué que son discours officiel de candidature se tiendra le 2 février. Depuis plusieurs jours déjà, Tulsi Gabbard esquisse ses priorités : union, environnement, lutte contre les pauvretés et présence internationale forte des Etats-Unis. Une candidate au profil atypique qui peut créer des surprises. 

Elizabeth Warren : la première sur la route

Elizabeth Warren a pris deux temps d'avance. 1) Elle est la première sur la route. 2) Elle a exposé dans le New Hampshire l'axe central conceptuel de sa campagne : changer de système ! Ce sont là deux temps d'avance qui risquent de compter dans les prochaines semaines. Elle est en train de prendre une position de référence vis à vis de laquelle les autres candidats devront se positionner. 

2020 : Tulsi Gabbard (D) se lance dans la primaire

 

Dès le 11 novembre 2018, Exprimeo évoquait cette perspective.  Elue à 21 ans à l'Assemblée de Hawaii, en 2002, elle s'était ensuite enrôlée dans la Garde nationale de Hawaii et avait quitté ses fonctions parlementaires pour se porter volontaire lors d'un déploiement d'un an en Irak, en 2005.   En 2009, elle s'était de nouveau portée volontaire pour retourner au Proche-Orient. Tulsi Gabbard est toujours réserviste de la Garde nationale.  Depuis hier vendredi, elle est officiellement engagée dans la primaire démocrate pour 2020. Seconde candidature officielle après celle d'Elizabeth Warren. 

L'autre visage de l'Amérique

Une présidentielle américaine se nourrit de contrastes très vifs. Si la contestation du Président sortant existe, il faut alors offrir un choix d'un contraste total. Chaque élection présidentielle est marquée par cette logique de rupture. En 1976, Jimmy Carter promettait la fin d’une présidence machiavélique (Nixon - Ford). En 1980, Reagan marquait le retour d’un pays qui entendait être internationalement respecté. En 1992, la victoire de Clinton était celle de la proximité et du retour aux priorités intérieures. En 2000, le succès de Bush était le triomphe d’une Amérique morale. 2008 avec Obama l'intellectuel face aux bushismes lassant l'opinion ... Et en plus de cette capacité à faire vivre des contrastes forts, il faut avoir un tempérament très particulier. Un ancien candidat à l’élection présidentielle américaine a dressé le portrait du « bon candidat » dans ces termes : « pour devenir Président des USA, il faut le vouloir plus que tout au monde. Il faut avoir la foi d'un martyr, la détermination d ‘un coureur de marathon, la résistance d’un boxeur, la précision d’un chirurgien  et la force de caractère d’un commando de guérilla». Pour le moment chez les Démocrates, le candidat qui offre cette capacité de contrastes absolus et avec une détermination implacable semble être Beto O'Rourke : l'autre visage de l'Amérique ou le visage de l'autre Amérique. Son entrée en campagne officielle se prépare. 

Elizabeth Warren lance la présidentielle 2020

Dès le 16 décembre 2018, Exprimeo l'annonçait. Tout se préparait pour la participation d'Elizabeth Warren à la primaire Démocrate 2020 (cliquer sur le lien suivant : Warren 2020). Depuis hier, c'est fait. Cette réalité signifie d'abord l'ouverture d'une compétition très active au sein de l'aile radicale du Parti Démocrate. Selon le niveau de compétition, c'est l'unité même du Parti Démocrate qui pourrait être mise à l'épreuve. 

Elizabeth Warren se lance dans la primaire démocrate 2020

C'est parti. Une vidéo très bien faite sur son parcours. La définition de priorités. Elizabeth Warren se lance dans la primaire démocrate 2020. Le début d'une très probable longue liste de base. 

Le cow-boy candidat ne peut-il plus être Démocrate ?

Pendant longtemps, le profil du présidentiable américain efficace avait été défini de façon simple par des observateurs attentifs : John Wayne + Indiana Jones. Il fallait du terroir et de l'imagination. Un cow-boy moderne. Carter l'a été. Multipliant les photos en bottes dans ses champs de cacahuètes. Clinton a su communiquer avec talent la proximité qui pouvait être la sienne grâce aux connaissances acquises dans l'exercice de ses fonctions de Gouverneurs du petit Etat de l'Arkansas. Obama a gagné en ouvrant d'autres horizons. Mais des défaits cinglantes ont été subies par ceux qui se sont éloignés de ces repères : Mondale, Dukakis, Kerry ... L'urbain issu des milieux favorisés des grandes villes des 2 cotes (Est ou Ouest) peine à gagner. Une réalité à considérer par le Parti démocrate sur le chemin de 2020. Il lui manque encore ce produit qui sait allier les récits de John Wayne et d'Indiana Jones : le terroir et l'aventure ...

Présidentielle 2016 : Donald Trump a-t-il bénéficié d'une coopération délibérée négociée avec Moscou ?

 

L'équipe de campagne Trump aurait fait l'objet d'une coopération « politique » avec Moscou dès novembre 2015 selon les nouvelles révélations dans l'enquête de Robert Mueller. L'information est sortie d'une série de documents déposés vendredi par le procureur spécial et la justice de New York, en prévision du prononcé de la sentence attendu mercredi pour Michael Cohen, l'ex-avocat personnel de Donald Trump, qui a reconnu  avoir menti au Congrès sur ses contacts avec la Russie pendant la campagne et avoir enfreint les règles sur le financement électoral.  Dans son mémo de sept pages, M. Mueller indique que Michael Cohen a reconnu avoir été en contact en novembre 2015-huit mois avant que Donald Trump ne soit investi comme le candidat du parti républicain-avec un Russe affirmant être « une personne de confiance » du gouvernement. Cet individu aurait proposé à M. Cohen une rencontre entre Donald Trump et le président Vladimir Poutine, faisant miroiter « un impact phénoménal », tant politiquement que sur le projet immobilier que caressait Trump à l'époque de construire une « tour Trump » à Moscou. M. Cohen a cependant indiqué ne pas avoir fait suite à cette proposition, selon le mémo du procureur chargé d'enquêter sur les ingérences russes dans la campagne présidentielle de 2016 et une possible collusion entre Moscou et l'équipe Trump. Dans un mémo de 40 pages, le procureur new-yorkais a estimé que M. Cohen-qui avait notamment tenté d'acheter, juste avant l'élection présidentielle de novembre 2016, le silence de la porno star Stormy Daniels et d'une autre femme sur leurs relations présumées avec Donald Trump-avait commis des « actes graves et délibérés ». « En particulier, et comme Cohen l'admet lui-même maintenant, pour ces deux paiements, il a agi en coordination et sous la direction » de Donald Trump,  ajoute le procureur, mettant en cause directement le candidat républicain devenu président. Donald trump a promis un « contre-rapport » à celui que prépare le procureur spécial, dont personne ne sait quand il sera rendu et sous quelle forme. Une nouvelle étape se prépare dans cette bataille.