A l'exemple de l'acteur et ancien gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger qui rencontrait hier Emmanuel Macron pour appeler chacun à participer à « la croisade environnementale », car dans ce domaine « ce n'est pas la droite contre la gauche », c'est la vague qui commence à se former avec une certaine force.
« Tout le monde doit se réunir et il est absolument impératif que nous n'en fassions pas une question politique », a-t-il déclaré. « Ce n'est pas la droite contre la gauche parce qu'il n'y a pas d'air libéral ou d'air conservateur. Nous respirons tous le même air. Il n'y a pas d'eau libérale ou d'eau conservatrice, nous buvons tous la même eau ».
Un peu plus de trois semaines après l'annonce par le président Donald Trump du retrait des États-Unis de l'accord de Paris sur le climat, Arnold Schwarzenegger a souligné que « tous les pays doivent travailler ensemble ». « Non seulement au niveau national », mais aussi à celui « des États (fédérés), des provinces et des villes, tous doivent travailler ensemble, le secteur privé, le secteur public, le secteur universitaire, le secteur financier », a insisté le fondateur de l'organisation R20, qui regroupe des gouvernements régionaux.
« Nous avons parlé de la façon dont nous pouvons travailler ensemble et de la façon dont nous pouvons renforcer (...) le mouvement environnemental, et de la façon dont nous pouvons faire en sorte que tout le monde fasse partie de cette croisade environnementale », a ajouté Arnold Schwarzenegger. Le sujet de l'environnement s'inscrit au centre des enjeux de 2018 et devient progressivement le symbole de la gouvernance Trump qui isole les Etats-Unis er tourne le dos à des enjeux prioritaires. Mais pas sûr que "l'Amérique profonde" ne soit sensible à cette approche très populaire sur les cotes Est et Ouest ... ?