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2024 : Robert Kennedy Jr progresse dans les intentions de votes

RFK Jr progresse dans les intentions de votes. Il est passé de 14 à 19 %. Chez les Républicains, Ron DeSantis traverse un trou d'air chutant de 28 à 21 %. Biden est manifestement fragilisé par ses images de peine en mobilité. 

2024 : Ron DeSantis en retard sur Trump dans le duel avec Joe Biden

Ron DeSantis souffre actuellement d'un double retard. Il est en retard au sein du collège des électeurs Républicains. Et dans les sondages, il est en retard sur Trump dans les intentions de votes face à Biden. Ces deux sondages s'alimentent. Il est probablement temps pour Ron DeSantis de changer de rythme dans la pré-campagne.

2024 : RFK Jr et la question de fond

Dès juin - Juillet 1995, RFK Jr dans un long reportage de 8 pages dans Men's Journal posait une question de fond : quel avenir et quel devoir pour la génération post John et Robert Kennedy ? Quelle transmission assumer ? A cette époque, son apport est sur le thème de l'environnement. Aujourd'hui, sa candidature est très décriée. Cette réalité met en relief trois volets pour les médias. 1) L'héritier direct naturel c'était John Kennedy Jr.

2) La supplétive, c'est Caroline Kennedy.

3) Les autres ont un handicap aux yeux des médias : ils veulent surfer sur la marque sans en avoir ni la dimension ni le charisme. C'est le vrai défi pour RFK Jr. C'est assez naturel qu'il en soit ainsi : faire ses preuves !

2024 : 82 / 46 ?

L'évocation de la probable candidature de Joe Biden est un pari sur une compétition avec Trump. Trump est une chance pour Biden : rejouer 2020. Mais si le candidat Républicain devient Ron DeSantis, l'âge de Biden sera un handicap considérable : le dynamisme de 46 ans face à un candidat de 82 ans. Il faut avoir à l'esprit qu'en 2020, Biden a été épargné d'une campagne réelle en raison du Covid. En 2024, il n'en sera pas ainsi. Peut-il tout simplement livrer l'épreuve physique qu'est une présidentielle américaine ? Le doute sérieux est permis. 

Robert Kennedy Jr : c'est parti !

Robert Kennedy Jr a officialisé hier sa candidature à la primaire Démocrate. Rien de particulier à signaler. Son discours est toujours "fragilisé" par son problème au niveau des cordes vocales. Il reste désormais à suivre comment il va faire vivre sa campagne, ce qui n'est pas facile comme Nikki Haley le démontre actuellement chez les Républicains.

Kamala Harris : le recours impossible ?

Fin janvier 2023, Elizabeth Warren a eu une formule assassine sur un deuxième mandat du ticket Biden - Harris : « oui, il devrait se présenter à nouveau ». Pour Harris : « je veux vraiment m’en remettre à ce qui rend Biden à l’aise au sein de son équipe. » L'âge de Biden va ouvrir de façon plus sérieuse que d'ordinaire la question sur la VP. Kamala Harris n'est pas parvenue à s'imposer comme un recours possible. Un arbitrage très difficile pour Biden s'il se représente. 

Présidentielle 2024 : Joe Biden reporte toujours l'officialisation de sa décision

« J’ai déjà fait ce calcul. Nous l’annoncerons relativement bientôt. Mais ce voyage n’a fait que renforcer mon sentiment d’optimisme sur ce qui peut être fait », a déclaré Joe Biden en Irlande. Il a ajouté « je vous ai dit que mon projet était de me représenter ». Une décision sans cesse reportée :  ce qui alimente le doute sur la réalité de son intention et les causes de ces reports successifs. 

 

Robert Kennedy JR peut-il devenir un candidat "anti-système" ?

Le positionnement de la candidature de Robert Kennedy Jr est très intéressant : le candidat anti-système y compris anti-système du Parti Démocrate. Mais le nom même de Kennedy n'incarne-t-il pas une partie du système du pouvoir ? Trump était à l'extérieur du système en 2015. RFK Jr est en rupture de pensées sur des sujets majeurs : santé, environnement. Mais le nom même de Kennedy n'est-il pas un handicap dans un positionnement de ce type ? Ce sera très intéressant à observer le 19 avril lors de sa candidature à Boston. 

Robert Kennedy Jr dans la course 2024 ou quand le nom pourtant empreint d'Histoire ne fait pas le talent

La campagne 2024 risque d'être sévère pour la "marque Kennedy" après déjà des échecs sévères ces dernières années à Boston et à Chicago. Ce n'est pas le nom qui fait le talent mais le charisme personnel réel d'un individu. Chez les Kennedy, deux profils sont les héritiers de cette magie de la marque : Caroline Kennedy et son fils Jack Schlossberg. Pour les autres, ils donnent le sentiment de réduire la marque. Ils n'ajoutent pas de la modernité à l'actif du passé. Joe Kennedy III a subi une sévère défaite à Boston dans la primaire Démocrate pour le Sénat. Dans l'Illinois en 2018, Chris Kennedy a subi une défaite cinglante. Il faut que Robert Kennedy Jr se révèle sous un jour nouveau pour que ce cycle de défaites d'une marque érodée prenne fin. 

Nikki Haley : quadriller le terrain ...

Un ancien candidat à l’élection présidentielle américaine a dressé le portrait du « bon candidat » dans ces termes : «  pour devenir Président des USA, il faut le vouloir plus que tout au monde. Il faut avoir la foi d ‘un martyr, la détermination d ‘un coureur de marathon, la résistance d’un boxeur, la précision d’un chirurgien  et la force de caractère d’un commando de guérilla ». Haley vit le test de la résistance et de la détermination.