Le marché mondial sur les approvisionnements et les matières premières alimentaires va vivre une secousse historique pour entrer dans une économie de la pénurie. Les hausses de ces derniers jours sont historiques : blé + 8 % (+ 24 % sur le mois de février), maïs : + 5 %, Soja : + 4 % ... Et cette situation intervient en continuité de deux ans de crise Covid-19 c'est à dire à un moment où le "quoiqu'il en coûte" arrivait en bout de ligne. Concrètement, que reste-t-il encore dans les caisses et dans les facultés d'emprunts pour aider des entreprises ou pour compenser des hausses brutales sur des prix de la consommation quotidienne ? A la guerre militaire, on s'approche peut-être de l'éclatement d'une bulle financière annoncée par Jeremy Grantham (photo ci-dessus) dans les pires conditions possibles. Une secousse terrible prend progressivement corps pour l'économie française.
200 ans ! 6 générations : aujourd'hui Vincent Bolloré quitte la présidence de son groupe conformément à un calendrier rendu public depuis longtemps. Il quitte le jour où cette entreprise familiale fête ses 200 ans. Un groupe qui a non seulement respecté la transmission familiale mais aussi les racines historiques de cette famille : la Bretagne, Ergué-Gabéric. C'est exceptionnel. Dans les années 70, le coeur de métier met cette entreprise à la barre du Tribunal de Commerce et 50 ans plus tard le Groupe Bolloré c'est 20 milliards de CA et près de 100 000 salariés. Que des familles aient la force de résister à des tournants industriels, de garder leur indépendance face à des cessions parfois très fructueuses, de maintenir l'unité familiale gage de la solidité de l'actionnariat et cela pendant deux siècles, cette mentalité mérite d'être saluée. De surcroît, dans le cadre de Vincent Bolloré, ceux qui ont eu l'occasion de rencontrer ses plus proches collaborateurs comme des conseillers ont toujours eu le témoignage d'un conquérant ayant pris des risques considérables avec une volonté de gagner soudée au mental. Une belle réussite pour l'esprit d'entreprise en France. Un parcours qui serait célébré avec admiration aux Etats-Unis.
La Banque Fédérale a évoqué la probable hausse des taux en 2022 avec trois étapes. La Bourse américaine réagit immédiatement à la baisse tout particulièrement au sujet des valeurs technologiques qui jusqu'alors tiraient la Bourse à la hausse. Une réalité qui va pénaliser l'administration Biden lors des élections intermédiaires 2022.
Les Etats occidentaux deviennent de plus en plus le symbole d'une impuissance publique. Dans des conditions d'ailleurs d'une particulière gravité. Face à l'urgence climatique, les solutions semblent désormais dépendre d'abord de leaders privés. John Doerr doit prochainement publier un livre sur ce thème. Trois facteurs sont à surveiller : 1) l'évolution des primes d'assurances. 2) L'évolution des engagements de fonds d'investissements. 3) Les actions symboliques de leaders d'opinions.
Dans de nombreux Etats, l'analyse de la situation actuelle est simple. Avec la pandémie, le nouveau siècle est en de naitre. Comme le 20 ème siècle est né après la guerre de 14 - 18. Ce nouveau siècle va installer des rapports de forces qui vont dépendre des conditions de sortie de la crise sanitaire dont la rapidité de la reprise. L'administration Biden fait une analyse simple : vacciner au maximum le plus vite possible pour sortir de la pandémie + lancer un vaste plan de grands travaux publics créateurs d'emplois comme locomotive de la reprise. Biden va présenter ce plan : « Build Back Better » (« Reconstruire mieux »).
Il prévoit en particulier d’injecter 620 milliards de dollars dans les transports, permettant de moderniser plus de 32 000 kilomètres de routes et autoroutes et de réparer quelque 10 000 ponts à travers les États-Unis.
"Quand elle avait 12 ans, je pensais qu'elle avait vu sa dernière saison des oiseaux, mais ensuite elle était de retour à 13 ans. Maintenant dans sa 14e année, je la regarde dans les yeux et elle me dit qu'elle en a un de plus. Elle ralentit mais elle n'arrête pas de me convaincre qu'elle peut se rendre à l'automne. .. ". C'est le message posté sur Instagram par Simon Perkins. Simon Perkins est président d'Orvis. Il est la troisième génération de la famille Perkins à diriger l'entreprise depuis 1856. Il a rejoint Orvis en 2012 et a occupé des postes de direction dans les équipes d'Orvis. Il a défendu des projets visant à diversifier le sport de la pêche à la mouche, tels que l'initiative 50/50 On the Water et Angling for All Pledge, ainsi que des efforts de conservation dans le cadre du programme Orvis 5% for Nature. Avant de rejoindre Orvis, il a passé 11 ans sur le terrain en tant que guide de chasse et de pêche à la mouche dans les hautes terres du Montana, partageant son amour du plein air, de la pêche et de la chasse avec ses clients. Avec le message sur sa chienne Copa, Simon Perkins met en relief le souci de communication d'entrepreneurs et d'entreprises qui se mobilisent pour le respect de belles causes : défense des animaux, de l'environnement ... Un espace tellement inoccupé par les entrepreneurs français.
La réaction de Trump sur le projet de plan de relance montre qu'à ce jour il est bien dans l'intention de continuer la bataille. « Je demande au Congrès d’amender ce projet de loi et d’augmenter les ridiculement faibles 600 dollars à 2000 dollars ou 4000 dollars pour un couple. Je demande également au Congrès de se débarrasser des éléments inutiles et coûteux de cette loi», a-t-il exigé dans une vidéo publiée sur Twitter. Ce plan ne peut entrer en vigueur sans sa signature. Trump a été très sévère. « C’est vraiment une honte », a-t-il déclaré. « Elle s’appelle loi d’aide à la COVID-19 mais elle n’a presque rien à voir avec le Covid », a-t-il ajouté évoquant les aides contenues dans le texte pour le Cambodge ou la Birmanie et les financements destinés à l’armée égyptienne alors que cette dernière, dit-il, « va aller acheter de l’équipement militaire quasi exclusivement russe ». Si Donald Trump reste ainsi dans la course, la situation deviendra vite très compliquée pour les Républicains. Le point d'étape en 2022 risque alors de devenir décisif.
Aucune crise en bourse. Le Dow Jones a encore progressé hier. Les technologiques se portent bien. Il est parfois question d'un "chaos politique", ce qui est sûr c'est que le chaos boursier n'est pas intervenu. C'est la preuve que l'économie américaine croit à un Biden modéré des années Obama et non pas à un programme radicalisé. Là, les chiffres parlent. Biden des années Obama rassure. Ces années ont été d'une grande orthodoxie financière. Cette confiance est un marqueur important.
Le ton monte entre Barack Obama et Donald Trump. Barack Obama sort de sa réserve pour critiquer la "gestion chaotique" du Covid-19. Donald Trump lui répond vertement. La bataille sur les années Obama est engagée. Une animosité personnelle ancienne oppose les deux intéressés. Au-delà de ce volet personnel, 3 questions de fond se posent. 1) Est-ce l'intérêt de Joe Biden que la présidentielle 2020 aille sur ce terrain ? Oui car la montée en puissance d'Obama mobilise des électeurs clefs dont l'électorat noir. Non, car c'est le renvoyer à son ex statut de VP et ne pas reconnaitre sa valeur ajoutée personnelle. 2) Les "années Obama" (Obamacare, ouverture sur Cuba, Iran ...) heurtent le bloc conservateur des Républicains. L'avertissement avait été donné dès 2010. Pour lire la suite, cliquer sur le lien suivant : Exprimeo.
Combien de jours peut durer l'actuelle paralysie budgétaire ? « Il est très possible » que la paralysie (shutdown) « aille jusqu’au nouveau Congrès », qui doit se réunir pour la première fois le 3 janvier, a fait savoir dimanche le directeur du budget à la Maison-Blanche, Mick Mulvaney, dimanche, sur les ondes de la chaîne Fox News. Les négociations sur le budget fédéral, suspendues samedi, doivent reprendre le 27 décembre. Les démocrates reprendront début janvier le contrôle de la Chambre des représentants après leur victoire électorale en novembre alors que les républicains resteront majoritaires au Sénat, ce qui augure des négociations difficiles entre les deux Chambres. Avec actuellement 51 sièges sur 100 au Sénat et deux supplémentaires à partir de janvier, les républicains ne disposent pas des 60 voix nécessaires pour l’adoption d’une loi budgétaire. L'enjeu : 5 milliards de dollars pour la construction d'un mur. L’opposition démocrate, qui refuse de voter ce volet du projet, propose d’octroyer 1,3 milliard de dollars pour améliorer le système de surveillance frontalier. Faute de budget, de nombreux ministères et agences gouvernementales ont fermé leurs portes samedi matin, laissant environ 800 000 fonctionnaires en congé sans solde ou, pour les services jugés essentiels, forcés de travailler sans être payés aux échéances habituelles alors que la période des Fêtes bat son plein. M. Mulvaney, nommé secrétaire général par intérim de la Maison-Blanche à partir de janvier, a néanmoins précisé que tous les employés fédéraux seraient payés jusqu’au 28 décembre. Ce n’est qu’à partir de cette date que leurs salaires seront susceptibles d’être touchés par la paralysie partielle, a-t-il souligné. Ce blocage budgétaire est le troisième de l’année, après ceux survenus en janvier (trois jours) et en février (quelques heures), déjà à cause de la question migratoire. Le précédent, en octobre 2013, avait duré 16 jours, loin toutefois du record de 21 jours de l’année 1995-1996.