
Le constat est simple et permanent : toujours se méfier d'un décideur qui a la réputation d'être "faible" car il va vouloir afficher sa ... force. Même les Présidents américains les plus charismatiques n'ont pas échappé à ce constat. JFK n'avait pas le choix dans la crise de Cuba car il avait raté le débarquement de la "Baie des cochons". Plus récent, Obama face à la décision de "neutraliser Ben Laden" n'avait pas le choix car sa politique internationale était perçue comme "faible" avec le multilatéralisme qui lui tenait à coeur. Les Républicains parlaient alors de lui comme le "comédien en chef" et non pas le "commandant en chef". Biden est dans cette lignée avec l'Ukraine. Il ne peut pas se permettre la désescalade tant sa réputation de "faible" est installée. Le risque, c'est que, pour sortir de cette réputation, il en fasse trop. Et progressivement, ce risque prend corps dangereusement.