Mardi 7 juin, c'est une date qui compte sur la route de ... 2024. A cette date, de nombreux votes ont lieu pour désigner des candidats pour les élections de novembre 2022. C'est donc un enjeu pour l'identification des rapports de forces internes. A ce jour, les premiers résultats et les
sondages sont très mitigés. Trump incarne une force politique au sein des Républicains. Mais il ne fait pas le pouvoir tout seul. C'est plus compliqué. Une réalité qui gagnera en clarté après le 7 juin.
Pour autant, les Primaires peuvent aboutir à des choix désastreux voire grotesques.
En France, ainsi de Benoit Hamon, Eva Joly, Valérie Pécresse...
Les guerres intestines, les querelles picrocholines, les jeux d'appareils internes se subsituent aux véritables enjeux politiques de long terme qui exigent courage et ténacité. Les choses se passent plûtot comme cela en France.
Aux Etats-Unis, en 2020, Donald Trump a beaucoup plus perdu en raison de son style personnel, ses frasques phallocrates qu'en raison de son bilan politique et économique de mandat. Et le parti Démocratique etait encore moins éparpillé que la gauche française.
Par ailleurs, le jeu médiocre de primaires essentiellement politiciennes alimente toujours plus l'abstention générale, un dégoût de la politique. En 2022, en définitive, Emmanuel Macron a été élu par seulement 43,6% des électeurs inscrits. C'est mon analyse.
Rédigé par : Leborgne Jean-Renaud | samedi 04 juin 2022 à 15:18