Le “partygate” ou quand les parlementaires britanniques donnent une leçon de démocratie aux politiciens français sur un sujet essentiel : quelle place pour la vérité dans le débat public ? : jeudi 21 avril 2022, de façon consensuelle et sans voir à voter, les députés britanniques ont approuvé l'ouverture d'une enquête sur l'accusation portée contre le Premier Ministre Boris Johnson d'avoir sciemment induit en
erreur le Parlement sur les "soirées" organisées à Downing Street, en dépit des mesures de confinement en vigueur face à l'épidémie de Covid-19. Selon les règles qui régissent le fonctionnement des institutions britanniques, tromper sciemment le Parlement est une infraction qui justifie la démission de son auteur.
À plusieurs reprises devant le Parlement, Boris Johnson avait assuré que toutes les règles avaient été respectées. Point qui ne semble pas évident. Or la disposition dans la procédure parlementaire défend le principe d'honnêteté, d'intégrité et tout simplement de dire la vérité. Sans vérité, il ne peut plus y avoir de confiance dans les institutions. C'est une considération qui mériterait un examen très sérieux dans la vie publique française …
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