Ce qui est attendu d'un leader c'est de donner une vision. Biden n'y aspire pas. Il traverse un trou d'air considérable. Aujourd'hui dans la moyenne des sondages sur les bonnes ou mauvaises opinions (MO), Biden est à 53 % de MO quand Trump est à 51 % de MO. Sur ce critère qui était le socle de Biden en 2020 organisant la
présidentielle sur la base d'un referendum anti-Trump, Biden est aujourd'hui en situation plus défavorable que Trump. C'est dire !
L'opinion occidentale se pose des questions que résume parfaitement bien le commentaire adressé par M. Jean Renaud Leborgne : "Et les Européens? Pourqui se placent-ils toujours implicitement à l'ombre du bouclier américain (OTAN)? Pourquoi devraient-ils toujours régler leurs pas sur ceux de l'Oncle Sam? La question des frontières en Europe revient cruellement au premier plan. On nous a expliqué, en France, depuis les années 80, que l'Industrie était devenue ringarde, que l'Histoire devait être déconstruite (Macron, "Face the Nation" CBS News - 18 avril 2021), que reconnaître des racines chrétiennes à l'Europe était outrecuidant, que la colonisation était irrémédiablement un crime contre l'humanité (Macron, Echourouk News - Février 2017) et que l'effacement formel des frontières allait dans le sens du vent progressiste. En comparaison de cela, la doctrine de Monroe (1823) garde toute sa place en dépit des soubresauts majeurs de 1917 (entrée en guerre des USA sur le sol européen) et en 1961 (affaire des missiles soviètiques installés à Cuba). L'Europe aussi devrait trouver en son sein un grand leader occidental".
Tout le monde doute. Il y a un sentiment de vide.
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