
Donald Trump change son angle de défense. Il ne nie plus mais évoque le sujet général de la "chasse à la corruption". Avec de premières pièces, sa situation se complique manifestement. Des SMS échangés par des diplomates américains vont être délicats à défendre. L’un des messages de diplomates rendu public par le Congrès a été envoyé par Kurt Volker, l’ex-envoyé spécial des États-Unis pour l’Ukraine, peu avant l’appel entre les deux présidents. Puis, M. Taylor, un diplomate de carrière, a écrit le 9 septembre à M. Sondland, un important donateur de la campagne Trump : « Comme je l’ai dit au téléphone, je trouve ça dingue de suspendre l’aide sécuritaire en échange d’un coup de main pour une campagne politique ». « Bill, je pense que vous avez tort concernant les intentions du président Trump. Le président a été très clair, pas de contrepartie, d’aucune sorte », répond, tranchant, M. Sondland. « Je suggère que nous arrêtions ces échanges par SMS ». La partie s'annonce serrée pour Trump.