La bataille porte sur le choix des services de Definers Public Affairs, une entreprise de relations publiques basée à Washington. Definers est accusée d'avoir diffusé de fausses informations pour tenter de discréditer les divers groupes qui critiquent Facebook. Facebook a affirmé n'avoir jamais demandé à Definers de faire de la désinformation et M. Zuckerberg a sèchement condamné jeudi le choix de ses collaborateurs en affirmant que les méthodes de Definers ne correspondaient pas à la philosophie de Facebook. Le fondateur de Facebook a aussi affirmé avoir découvert avec le papier du Times que Facebook avait employé Definers et avoir mis fin à la collaboration dans la foulée. Hier, Definers est sorti de sa réserve affirmant que la relation avec Facebook n'était pas un secret tout en récusant l'idée d'avoir agi comme officine d'enquête chargée de trouver des cadavres dans les placards des détracteurs de Facebook pour les réduire au silence. Une pratique courante dans le monde politique américain. Definers a reconnu toutefois qu'« une fraction de son travail consistait à fournir des recherches et des informations sur les accusateurs - de droite ou de gauche ». Les explications de Facebook n'ont pas réussi à calmer le tollé. Hier, Patrick Gaspard, le président de la fondation Open Society Foundations a indiqué : « nous demandons et insistons pour que Facebook fasse des excuses publiques, pas seulement à George Soros et la Open Society Foundations, mais à tous les gens qui exercent leur liberté d'expression sur ces questions importantes ». Au regard de premiers faits, la crédibilité des dirigeants de Facebook est largement entamée. Une enquête parlementaire offensive parait de plus en plus probable.
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