C'est aujourd'hui le début concret des effets de la fermeture partielle de l'administration fédérale. Cette paralysie budgétaire, liée à un désaccord sur la question sensible de l'immigration, devait se traduire par la mise au chômage technique de centaines de milliers d'employés fédéraux. Donald Trump a affirmé sa détermination à «se battre» pour l'armée et la sécurité aux frontières, accusant ses adversaires politiques de «simplement vouloir un flot d'immigrants illégaux sans le moindre contrôle». Un compromis évoqué par les républicains consisterait à voter un budget temporaire jusqu'au 8 février en s'engageant à aborder la question de l'immigration dans les plus brefs délais. La Maison-Blanche dénonce de son côté l'attitude de certains élus démocrates tentés d'après elle de prolonger le blocage jusqu'au discours sur l'état de l'Union de Donald Trump, prévu le 30 janvier. Le dernier «shutdown» remonte à 2013, sous l'administration du président démocrate Barack Obama. Il avait duré 16 jours.
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