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Joe Kennedy III réussit sa réplique à Donald Trump

Dans sa réplique à Donald Trump, Joe Kennedy III a affirmé qu'il serait facile de réduire la première année de la présidence de Donald Trump à un «chaos» marqué par les joutes politiques très vives. Dans la foulée, Joe Kennedy soutient que Donald Trump a causé des problèmes graves à la population américaine notamment avec des propositions ayant ciblé à ce point les personnes transgenres et d'autres tranches de la population. Joe Kennedy, qui a présenté la réponse démocrate au discours de l'état de l'Union de Donald Trump, a déclaré que l'administration Trump «ne fait pas que s'attaquer aux lois qui nous protègent - elle s'attaque à l'idée même que nous avons tous droit à la protection». Puis il a précisé que les «intimidateurs peuvent bien frapper» et laisser des marques, mais ne sont «jamais en mesure d'égaler la force et la résilience d'un peuple uni dans la défense de son avenir». Et surtout, Joe Kennedy a fait valoir que les démocrates devraient s'attarder aux problèmes économiques des électeurs de la classe moyenne qui se sont détournés du parti lors des élections de 2016. Et Joe Kennedy a livré son discours depuis une école secondaire à vocation particulière à Fall River, dans le Massachusetts, un haut lieu du secteur manufacturier peinant désormais avec un haut taux de chômage. Une prestation très réussie dans des circonstances difficiles. 

Le Parti Démocrate à la recherche de nouveaux leaders

Le choix de Joe Kennedy III pour donner la réplique au discours de Donald Trump sur l'état de l'Union montre, si besoin était, combien la recherche d'une nouvelle génération est actuellement une priorité pour le Parti Démocrate. Les générations associées aux présidences Clinton et Obama sortent usées de la défaite 2016. Entièrement discréditées. C'est le vrai enjeu du Parti Démocrate pour 2018 : faire émerger de jeunes leaders. S'il y parvient, la donne changera pour 2020. 

#MeToo : la dévastation continue ...

«J'ai accepté aujourd'hui la démission de Steve Wynn du poste de responsable des finances du Comité national républicain», a déclaré la présidente du parti Républicain, Ronna McDaniel, dans un communiqué envoyé à des médias américains. Cette dernière aurait évoqué le dossier avec le président américain Donald Trump samedi matin, selon le site Politico qui cite une source proche du dossier. Steve Wynn avait été nommé à ces fonctions après l'arrivée à la Maison-Blanche du magnat de l'immobilier. Le Wall Street Journal a rapporté vendredi plusieurs incidents supposés, lors desquels le PDG de Wynn Resorts aurait touché la poitrine d'une employée sans son consentement, forcé une autre à un rapport sexuel ou obtenu d'une troisième, masseuse, qu'elle le masturbe. Ce quotidien dit avoir interrogé plusieurs dizaines de personnes, qui ont décrit, selon le quotidien, «un historique de comportement sexuel inapproprié qui s'étale sur plusieurs décennies». Agé de 76 ans, Steve Wynn a qualifié d'«absurde» l'idée même qu'il ait pu agresser sexuellement une femme, dans une réaction transmise vendredi à l'AFP par une porte-parole de Wynn Resorts. «Nous sommes aujourd'hui dans un monde où des gens peuvent porter des accusations, sans se préoccuper de la vérité», a-t-il déclaré, et la personne visée «a alors le choix de survivre à cette publicité diffamante ou de se lancer dans des procédures judiciaires sur plusieurs années». Il a affirmé que son ancienne épouse Elaine était à l'origine de ces accusations, destinées à la favoriser, selon lui, dans la procédure qui les oppose. Elle réclame la révision des conditions du divorce en sa faveur.

#MeToo ou la descente aux enfers d'Hollywood

La succession des révélations sur des viols et / ou des harcèlements gravissimes sur des lieux de tournages de films ou de soirées entraîne une descente aux enfers de l'image d'Hollywood. Le dernier exemple en date : Steven Seagal à l'émission de Megyn Kelly sur NBC. Rien ne manque aux détails les plus glauques dans les révélations d'une jeune femme exposée à un délit d'une extrême gravité. Sous Obama, progressivement, les vedettes d'Hollywood avait pris une place croissante dans la vie politique. C'est un retour forcé à la discrétion généralisée tant l'image d'Hollywood est désormais fracassée. Une nouvelle donne importante pour les Démocrates traditionnellement proches des vedettes d'Hollywood. 

Donald Trump face à Robert Mueller : il ne manque plus que la date

Robert Mueller mène l'enquête ultra-sensible sur les soupçons de collusion entre l'équipe du candidat Donald Trump et Moscou lors de la présidentielle de 2016. Il tente en outre de déterminer si le président américain s'est rendu coupable d'entrave à la justice, notamment en limogeant l'ancien chef du FBI James Comey en mai 2017. Le principe d'une audition de Donald Trump semble acquis.  Donald Trump a assuré mercredi qu'il était prêt à être interrogé «sous serment» par Robert Mueller. Pour Donald Trump, pendant longtemps, cet épisode était exclu. Il considérait publiquement que Robert Mueller avait des conflits d'intérêts qui le disqualifiaient pour cette enquête. Et de citer les volets suivants : alors chef du FBI, Robert Mueller aurait résilié son abonnement à un golf privé de Donald Trump après une dispute sur les prix, il aurait travaillé récemment pour un cabinet d'avocat qui a représenté le gendre du président, Jared Kushner, et enfin il aurait été reçu en entretien pour être nommé nouveau patron du FBI à la veille de sa nomination au poste de procureur spécial. Des volets qui pourraient revenir en surface si l'audition de Donald Trumps 'avère délicate ...

Donald Trump avance sur les "dreamers"

«Les choses commencent à bouger. Cela va se faire, à un certain point dans l'avenir, sur une période de 10 à 12 ans», a déclaré Donald Trump à des journalistes à la Maison-Blanche. «Je pense que c'est une bonne chose d'avoir une incitation, pour, après un certain temps, pouvoir devenir citoyen», a ajouté Donald Trump qui doit présenter lundi ses propositions pour mettre fin à des mois de bras de fer entre démocrates et républicains sur ce sujet sensible. Au nombre de 690 000, ces derniers sont actuellement protégés par un programme mis en place par Barack Obama, baptisé DACA (Deferred Action for Childhood Arrivals) et qui leur permet de travailler et d'étudier aux États-Unis. Ils étaient arrivés avec leurs parents, entrés illégalement aux États-Unis, alors qu'ils étaient enfants. Donald Trump a abrogé le programme en septembre jugeant qu'il n'était pas constitutionnel et a donné jusqu'à mars au Congrès pour trouver une solution. Interrogé sur cette échéance qui inquiète ces centaines de milliers de personnes qui redoutent de se retrouver du jour au lendemain à la merci d'une expulsion, le président américain s'est voulu rassurant. «Dîtes-leur de ne pas être inquiets. (...) Cela dépend des démocrates, mais ils ne devraient pas être inquiets», a-t-il répondu.

#RussiaGate : Robert Mueller s'approche de Donald Trump ...

Le procureur général des États-Unis, Jeff Sessions, a été interrogé par l'équipe du procureur spécial Robert Mueller qui enquête sur une ingérence russe dans la campagne présidentielle de 2016. Jeff Sessions avait dans un premier temps caché ses rencontres avec M. Kisliak, avant d'en admettre deux et sans écarter la possibilité d'une troisième dont il affirme ne pas se souvenir. Donald Trump, qui ne cesse de dénoncer l'enquête russe comme une chasse aux sorcières et accuse le FBI de partialité, pourrait lui aussi prochainement répondre aux questions du procureur spécial, notamment sur ses décisions de limoger M. Comey et son ancien conseiller à la sécurité nationale Michael Flynn. Celui-ci a plaidé coupable d'avoir menti sur des conversations avec l'ambassadeur russe Kisliak. L'équipe du procureur Mueller doit faire face à des accusations de partialité après que le département de la Justice a admis la perte par le FBI de textos échangés pendant cinq mois par deux enquêteurs qui entretenaient une liaison amoureuses et qui avaient pris position pour la candidate démocrate à la présidentielle, Hillary Clinton. Peter Strzok et Lisa Page avaient auparavant participé à l'enquête sur l'affaire, finalement classée sans suite, des courriels d'Hillary Clinton. L'agent a ensuite travaillé deux mois avec le procureur Mueller, avant d'être écarté quand l'existence des premiers messages a été révélée. Les parlementaires républicains ont obtenu la divulgation de 384 pages de messages échangés par les deux amants, soit environ 50 000. Mais le département de la Justice a admis lundi que les textos envoyés entre le 14 décembre 2016 et le 17 mai 2017 avaient été effacés en raison de problèmes techniques. Sur Twitter, Donald Trump a indiqué :  «Dans l'une des plus grosses histoires depuis longtemps, le FBI dit maintenant que cinq mois d'échanges entre les amants Strzok-Page, peut-être 50 000 messages, ont disparu, et tout ça à une heure de grande écoute. Wow !».A mesure que l'enquête s'approchera de Trump, les relations risquent de devenir très conflictuelles. 

Shutdown : déjà terminé !

On entend moins des médias français parler du "blocage qui symbolise la crise de la gouvernance Trump". Et pour cause, le shutdown est ... fini ! Les leaders démocrates du Sénat ont accepté un texte assurant le financement de l'État jusqu'au 8 février, avec l'objectif affiché de trouver un accord sur le sort de centaines de milliers de clandestins arrivés jeunes aux États-Unis, connus sous le noms de «Dreamers». «Je suis content que les démocrates aient décidé de se montrer raisonnables», s'est félicité Donald Trump dans un bref communiqué. La pilule a un goût amer pour l'aile gauche du parti démocrate qui voulait poursuivre le bras de fer: le vote sur ce budget temporaire est finalement passé sans contreparties fermes sur l'immigration de la part des républicains. Ce compromis, adopté par le Congrès, a été promulgué lundi soir par Donald Trump, a annoncé la Maison-Blanche dans un communiqué. Le premier «shutdown» de l'ère Donald Trump aura donc duré trois jours. Le dernier, qui remonte à 2013, sous l'administration du président démocrate Barack Obama, avait duré seize jours. Les Républicains disent : "Les démocrates ont réalisé que leur position était indéfendable». Les démocrates ressortent affaiblis de ces trois journées. Dès l'entrée en vigueur du «shutdown», la Maison-Blanche avait affirmé qu'il ne serait pas question de négocier sur l'immigration tant qu'un budget temporaire n'aurait pas été voté. Elle a, de fait, eu gain de cause sur ce point.

L'effet shutdown débute concrètement aujourd'hui

C'est aujourd'hui le début concret des effets de la fermeture partielle de l'administration fédérale. Cette paralysie budgétaire, liée à un désaccord sur la question sensible de l'immigration, devait se traduire par la mise au chômage technique de centaines de milliers d'employés fédéraux. Donald Trump a affirmé sa détermination à «se battre» pour l'armée et la sécurité aux frontières, accusant ses adversaires politiques de «simplement vouloir un flot d'immigrants illégaux sans le moindre contrôle». Un compromis évoqué par les républicains consisterait à voter un budget temporaire jusqu'au 8 février en s'engageant à aborder la question de l'immigration dans les plus brefs délais. La Maison-Blanche dénonce de son côté l'attitude de certains élus démocrates tentés d'après elle de prolonger le blocage jusqu'au discours sur l'état de l'Union de Donald Trump, prévu le 30 janvier. Le dernier «shutdown» remonte à 2013, sous l'administration du président démocrate Barack Obama. Il avait duré 16 jours.

Trump : un bilan de sa première année de pouvoir souvent traité de façon très partiale par les médias français

C'est assez stupéfiant de constater combien des médias français ont pu céder à un anti-trumpisme caricatural lors du bilan de la première année de Donald Trump. Le shutdown est présenté comme une "catastrophe historique". Avant Trump, il y a déjà eu 17 situations de ce type dont une dans le dernier mandat de ... Barack Obama en 2013. Avec 39 % de cote d'approbation, Trump est voué à la cave de l'Histoire. Ne pas oublier que lors de son dernier mandat, à l'exception de la dernière année, Obama était à 42 %. 3 points qui feraient toute la différence ... Souvent pas un mot sur l'emploi. Surtout pas sur la situation de l'emploi dans l'Amérique dite profonde. Pas un mot sur le plan de réduction des dépenses fédérales. La Matinale de CNews est sur la première marche de ce podium. Il est possible de ne pas être pro-Trump mais pour autant respecter davantage de lucidité. Ce sont des situations de ce type qui altèrent l'autorité professionnelle de certains médias.