La grande réforme de la fiscalité promise par Donald Trump est adoptée. C'est la première refonte de la fiscalité américaine depuis trois décennies. La majorité républicaine a porté seule cet engagement de campagne. La réforme réduira dès 2018 les impôts fédéraux sur les sociétés et sur le revenu, à un coût de 1 500 milliards de dollars pour les finances publiques sur la prochaine décennie.
Des chiffres clefs
21 % : L'impôt fédéral sur les sociétés baissera de 35 % à 21 %. C'est le volet de la réforme sur lequel Donald Trump parie le plus pour doper la croissance américaine.
1456 milliards : Le coût net de la baisse d'impôts pour les finances publiques sur la période 2018-2027, selon une commission parlementaire.
37% : Le taux maximal de l'impôt sur le revenu. Le taux le plus bas restera à 10%, tandis que le plus élevé passera de 39,6% à 37%, pour les revenus dépassant 600 000 dollars annuels pour un couple marié. Aux États-Unis, les impôts sont retenus à la source pour les salariés, et l'administration a annoncé que la baisse d'impôts serait reflétée sur les salaires dès février prochain.
2 059 $ US : Le pouvoir d'achat supplémentaire pour une famille moyenne, selon le président de la Chambre des représentants et porteur de la réforme, Paul Ryan.