«Ce sera une présidence non conventionnelle, je pense que tout le monde est désormais au courant», a reconnu Paul Ryan, président de la Chambre des représentants, lors d'un point presse avant l'arrivée hier, en milieu de journée, de Donald Trump pour rencontrer les élus Républicains. «Il y aura des activités non conventionnelles, comme des tweets, et c'est une chose à laquelle nous allons devoir nous habituer». Les relations entre Donald Trump et sa majorité républicaine sont à clarifier. Donald Trump ne changera pas. Ses propos par exemple sur la torture («ça marche») se heurtent à l'opinion des chefs républicains. «La torture n'est pas légale. Nous sommes d'accord pour qu'elle reste illégale», a répété, poliment mais sans équivoque, Paul Ryan. Les leaders républicains ont pour objectif de faire adopter la réforme de la santé et la réforme fiscale en 2017, a répété Paul Ryan, avec l'ambition d'y parvenir avant les vacances d'août Il faudra aussi financer la construction du mur à la frontière avec le Mexique, un chantier chiffré mercredi par lui entre 12 et 15 milliards de dollars. En réalité, chacun va vivre sa vie et les élus Républicains suivront avec attention la courbe des sondages de Donald Trump pour fixer les frontières des oppositions à ne pas dépasser.
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