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La primaire républicaine en Arizona était très attendue. John McCain était même présenté en danger. Allait-il connaitre "la candidature de trop" face à une jeune candidate très offensive contre lui ? Les sondages annonçaient une élection serrée. Les résultats : McCain : 55 % / Kelli Ward : 35 % + 2 autres candidats.
A 80 ans, John McCain avance vers un 6 ème mandat de Sénateur. Un score qui montre combien les sortants restent difficiles à battre dans les primaires internes des partis.
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La rupture est consommée. Officielle. Pour la vraie directrice de campagne d'Hillary Clinton, c'est un tournant majeur. Son mari, Anthony Wiener, était devenu un boulet avec ses frasques sexuelles à répétition. C'est une mise en ordre efficace avant le dernier sprint qui s'annonce sanglant avant le 8 novembre. C'est aussi la "libération" qui ouvre les nominations les plus élevées à la Maison Blanche en cas de victoire d'Hillary Clinton. Une fois de plus, Huma Abedin fait preuve de son extrême professionnalisme et de sa capacité à ne pas accepter les "pardons" qui auraient été interprétés comme des faiblesses ou pire encore comme des formes d'acceptation.
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Nouvelle étape de campagne définie par l'équipe Trump. 1) Trump reste dans son registre tout en évitant les provocations. 2) Mike Pence son co-listier arrondit les angles et 3) Kellyanne Conway, sa directrice de campagne, donne les "explications de textes".
A 3 tons, le spectre des sensibilités républicaines est mieux ciblé. Une semaine importante au cours de laquelle mercredi, Donald Trump va prononcer un discours très important en Arizona sur l'immigration illégale.
Il y a 11 millions de sans-papiers présents aux États-Unis. Après avoir longtemps déclaré qu'il comptait en expulser la totalité, Donald Trump a laissé entendre qu'il pourrait assouplir son plan, avant d'adopter un ton plus dur.
Il a promis que la priorité serait d'expulser les clandestins «criminels», mais reste flou sur les autres.
En août 2015, Donald Trump avait publié ses principes de réforme migratoire parmi lesquels figurait la fin de l'obtention automatique de la nationalité.
L'équipe Trump qui par ailleurs a dénoncé le parti pris des médias, qui ne s'intéresseraient pas suffisamment aux soupçons de conflits d'intérêts entre la Fondation Clinton et le département d'État quand Hillary Clinton dirigeait la diplomatie, de 2009 à 2013.
«Des responsables du département d'État sous la responsabilité de la secrétaire d'Etat Clinton offraient un accès dédié et des faveurs spéciales aux grands donateurs de la fondation», a accusé Mike Pence, citant de nouveaux messages internes publiés récemment.
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Donald Trump veut faire "le plein" des Etats de l'Amérique "intérieure". A cette fin, il met le choix sur "la sécurité et l'immigration". Hier, Donald Trump a lié samedi immigration clandestine et chômage, promettant d'expulser des centaines de milliers de sans-papiers délinquants dès le début de son éventuel mandat présidentiel en janvier 2017. C'est aujourd'hui le sujet qui clive entre les Etats de l'intérieur et ceux des grandes capitales des deux côtes Est et Ouest.
«Le premier jour, je commencerai à expulser rapidement les immigrés criminels illégaux de ce pays, notamment les centaines de milliers qui ont été remis en liberté sous l'administration Obama-Clinton», a-t-il déclaré à Des Moines, dans l'Iowa (centre), lors d'un rassemblement organisé par Joni Ernst.
Le candidat républicain à la Maison-Blanche a martelé qu'il construirait un grand mur à la frontière avec le Mexique et renforcerait les contrôles pour repérer les sans-papiers qui tenteraient d'obtenir des prestations sociales ou les étrangers qui dépasseraient la date d'expiration de leur visa.
«Si nous ne contrôlons pas les dates d'expiration des visas, notre frontière devient ouverte, c'est aussi simple que cela», a ajouté Donald Trump.
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Hier, le médecin de Donald Trump a dit au réseau NBC News qu'il n'avait eu besoin que de cinq minutes pour écrire son excellente évaluation médicale. L'examen signé par le docteur Harold Bornstein, qui date du mois de décembre, est le seul document médical de Donald Trump rendu public par sa campagne.
Hier, le docteur Bornstein a assuré que Donald Trump, âgé de 70 ans, est en excellente santé physique et mentale.
Alors qu'il a écrit l'année dernière que la force et l'endurance physiques de M. Trump étaient extraordinaires, le médecin a confié à NBC qu'il ne croyait pas que le candidat était en meilleure ou en pire forme physique qu'une personne moyenne qui fait de l'exercice tous les jours.
Une publication qui intervient au moment où des rumeurs sur l'état de santé d'Hillary Clinton ont beaucoup circulé ces derniers jours... Des rumeurs démenties par le médecin d'Hillary Clinton mais sans publication d'un bulletin de santé détaillé.
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Kayla Mueller est une jeune femme âgée de 25 ans faite otage par l'Etat Islamique à Alep. Les révélations concernent les conditions de sa détention avant qu'elle ne soit exécutée et surtout la mise en cause directe de Médecins Sans Frontières. Kayla intervenait pour MSF. MSF aurait refusé toute aide aux parents pour tenter de négocier.
Des conditions de détention irréelles puisque notamment l'intéressée avait été considérée comme "esclave sexuelle".
Les premières révélations sont terribles. Elles font remonter en surface les sorts d'autres otages américains exécutés. Une actualité qui va peser lourd dans la campagne présidentielle ...
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"L'effet Katrina" a désormais sa place emblématique dans la politique américaine. Il signifie la coupure entre un dirigeant politique et l'opinion. En 2005, des inondations provoquent des décès en nombre. GW Bush ne réagit pas tout de suite. Pire, quand il décide de venir sur les lieux, il survole les localités concernées dégageant une "distance" que l'opinion ne va pas accepter.
Pour la Louisiane 2016, Barack Obama a eu du "retard à l'allumage". Il n'a pas interrompu ses vacances. Des polémiques sont nées. Hier, sa visite visait surtout à mettre fin à toute polémique parce que sur le fond l'administration Obama a été particulièrement réactive dans toutes les étapes administratives fédérales. Désormais la seule à ne pas être allée sur le terrain c'est ... Hillary Clinton. Son argument : "elle ne veut pas déranger les équipes locales". Difficile de rester dans cette logique encore longtemps.
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C'est le sujet fort du moment : et si Donald Trump ne réussit pas le rebond, quels candidats Républicains seront capables de dissocier leurs sorts de celui de Trump ?
Prenons l'exemple de l'Ohio : Trump perd de 4 points derrière Clinton mais Portman mène de 8 points devant son concurrent démocrate.
Quels moyens ? Des moyens financiers considérables pour faire vivre la campagne sénatoriale presque davantage que la présidentielle.
Mais surtout un réel cordon sanitaire autour de la présidentielle. Et c'est là un double problème. D'une part, cette logique prive Trump de la logistique locale. D'autre part, cela prive le candidat Républicain local des "électeurs que Trump a recyclés". Car le phénomène Trump c'est aussi la capacité à avoir fait revenir dans le circuit du vote des citoyens sortis de ce cycle.
Sous ces deux volets, il s'agit d'une réel affaiblissement.
Le véritable impact sera perçu dans les derniers jours avant le vote. Car c'est bien dans les tous derniers jours que les électeurs figent leur choix.
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Demain Barack Obama se rend en Louisiane. Pendant ses vacances d'été, la coupure a été totale. Quelques images de golf qui ont suscité des polémiques vives. Mais moins d'images que d'ordinaire. C'est le compte Instagram de Pete Souza qui informe du départ avec une photo des ... nuages pendant le vol retour sur Washington.
Le retour s'annonce très chargé. L'actualité internationale est plus compliquée que jamais avec le terrorisme qui gagne du terrain. Hillary Clinton mène une campagne sans vitalité uniquement axée sur les fautes de Donald Trump. L'emailgate vient de rebondir avec une demande d'un juge fédéral. Les jeunes se retirent de la course 2016. Rarement la période a été aussi incertaine.
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La véritable inconnue actuelle réside dans l'impact de Kellyanne Conway comme directrice de campagne. Trois constats s'imposent :
1) elle est la première femme à diriger une campagne présidentielle américaine,
2) dans les campagnes qu'elle a dirigées jusqu'à maintenant elle a été reconnue comme "Madame + 8 points" en moyenne entre le score d'entrée dans la campagne et le score de fin de campagne sous son impulsion. Selon les sources, ce marqueur varie de + 6 à + 8 points,
3) le vrai rendez-vous est le 1er débat contradictoire Trump / Clinton. Si le débat est réussi et augure d'un rebond dans les sondages, tout sera possible. La vraie décision se fait dans les 20 derniers jours avant le scrutin.
Si Kellyanne Conway respecte sa "valeur ajoutée" traditionnelle, le scrutin devrait être très serré.
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