En 800 pages, le rapport parlementaire publié hier revient sur la nuit du 11 septembre 2012 lorsque des assaillants djihadistes avaient attaqué en Libye l'enceinte diplomatique américaine à Benghazi et l'annexe de la CIA située à proximité, tuant l'ambassadeur Chris Stevens et trois autres Américains.
Après deux ans d'enquête et sept millions de dollars d'argent public déboursés, aucune révélation fracassante susceptible de porter un coup fatal à la campagne d'Hillary Clinton.
Le rapport renforce toutefois la thèse que l'administration américaine a été trop lente à mesurer la montée du danger pesant sur ses diplomates en Libye. Et qu'elle a été trop rapide à attribuer les faits à une poussée de colère isolée, au lieu de reconnaître qu'il s'agissait d'une attaque djihadiste.
Le président de la commission d'enquête, le républicain Trey Gowdy, a défendu la valeur d'un travail fondé sur «plus de 100 auditions, dont 80 de témoins qu'aucune autre commission parlementaire n'avait interrogés, et des dizaines de milliers de pages de documents».
Commentaires