Quand le 28 avril, le nouveau mouvement "En marche" constitué par Emmanuel Macron adresse un message à ses adhérents, que leur indique-t-il : "...
Sur le porte-à-porte
C’est une méthode ancienne mais qui est indépassable quand on veut vraiment aller écouter ce que tous les Français ont à dire, y compris ceux qui ne sont jamais interrogés par les instituts de sondage, parce qu’ils habitent trop loin, ne répondent pas au téléphone et/ou n’ont pas Internet.
Et puis le porte-à-porte c’est aussi le (seul) point commun entre Obama, Sanders, Clinton, et Cruz ! ...".
C'est peut-être un coup de communication de la part de celui qui passe pour être une création médiatique des principaux groupes français de presse. Donc celui à qui on reproche de ne pas "avoir de terrain" recommande le ... terrain.
Mais sur le fond, si on accepte d'être à l'écart de toute interprétation de coup médiatique, c'est en effet le terrain qui fait désormais l'écart entre une campagne électorale américaine et une campagne électorale française. Dans le 1er cas, les candidats vivent une réelle immersion dans le terrain de proximité, au coin de la rue. Dans le second cas, il s'agit de plongées ponctuelles sporadiques. La différence est considérable.