Que reste-t-il à Obama dans la dernière année du second mandat sans avoir de majorité parlementaire ? Des actes symboliques ! C'est le domaine où le Président excelle. Mais dès que les journalistes entrent dans la réalité des dossiers, les limites sont vite énoncées. Une réalité qui montre que, dans un régime dit présidentiel, le président doit compter avec un réel autre pouvoir qu'est le Parlement, ce qui change significativement de la France où la qualification de "régime parlementaire" paraît de plus en plus inadaptée depuis longtemps déjà.
La bataille 2016 au sein des Républicains est triple :
1) qui tient la première place ?
2) qui tient la première place des outsiders, ceux qui n'appartiennent pas au système (Trump, Carson, Fiorina) ?
3) qui tient la première place des insiders, ceux qui appartiennent au système ?
Car la primaire se terminera par un duel : hors système / système.
Et ce duel sera très incertain si les sortants du système font bloc. Ted Cruz commence à prendre un certain avantage dans cette course. Le duel est installé entre Cruz et Rubio. Mais pour le moment la progression est du côté de Cruz. Il construit avec habileté le contre-portrait de Donald Trump comme s'il se préparait à cette compétition finale. C'est la méthode la plus professionnelle.
Un sondage Reuters / Ipsos publié hier suscite de nombreux commentaires. Trump perd 12 points d'intentions de votes. Mais dans le même temps, Carson perd 15 points et plus important encore aucun autre candidat ne connaît une percée puisque le troisième est à 8 % d'intentions de votes.
Deux hypothèses :
ou Trump rebondit rapidement et il présentera cet épisode comme des deux moments où il a été ruiné dans le monde des affaires : celui qui sait dépasser les moments difficiles,
ou Trump se tasse progressivement et ce sera le signe de l'attente de l'électorat des Républicains d'évoluer vers un candidat plus classique qui rassure pour le duel final comme pour la gestion en cas de victoire.
Le vrai problème des Républicains c'est que leur actuelle offre est trop restreinte. Donc les alternatives sont faibles.
Donald Trump a conçu sa campagne comme un feuilleton TV avec en trame de fond la dénonciation du politiquement correct. C'est le feuilleton "haines, gloire et beauté".
La dernière haine : la polémique avec un journaliste handicapé. Lors d'un meeting, Trump imite le journaliste pour s'en moquer, le handicap d'un reporter, Serge Kovaleski, qui souffre d'après la presse d'arthrogrypose congénitale qui entrave le mouvement de ses articulations, notamment un bras et une main.
Ce journaliste aurait écrit en 2001 avoir vu des musulmans fêter le 11 septembre.
Donald Trump a assuré il y a quelques jours avoir vu des images datant de 2001 et montrant des musulmans aux États-Unis fêtant les attentats du 11-Septembre. Peu après les attaques, la police et des médias américains avaient démenti que des habitants de Jersey City aient applaudi depuis des toits la destruction du World Trade Center.
Face aux déclarations de Trump, le journaliste se rétracte.
«Maintenant, ce pauvre type, il faut voir ce type dire "Oh, je ne sais pas ce que j'ai dit. Oh, je ne me rappelle pas (...) C'est peut-être ce que j'ai dit", se moque le candidat à la présidentielle, en mimant avec ses bras et sa bouche quelqu'un affecté par un handicap physique. Sous les rires de l'assistance.
Un porte-parole du New York Times, cité par le magazine Politico, a qualifié les actes de Trump de
La semaine dernière, Jeb Bush faisait monter au front ses financiers pour que ces derniers affirment leur détermination. Ce qu'a fait tout particulièrement Woody Johnson, le plus connu des financiers de Jeb Bush. Il semble que l'équipe de Jeb Bush décide d'attendre la première semaine de février 2016 au cours de laquelle deux votes seront intervenus (Iowa et New Hampshire). Ces votes seront-ils de nature à modifier les tendances des sondages ? Si c'est le cas, la course peut durer. Si ce n'est pas le cas, le retrait interviendra rapidement.
Hier, la communication de Barack Obama a surtout concerné la «Médaille de la Liberté», plus haute décoration civile des États-Unis, à Steven Spielberg, célèbre réalisateur deE.T., Jaws, ou encore Indiana Jones.
«Un film de Spielberg, c'est une imagination sans limites, des mondes restitués dans leurs moindres détails, des personnages qui se battent pour contrôler leur destin», a souligné Barack Obama lors d'une cérémonie à la Maison-Blanche.
«Plus important encore que tout cela, les films de Steven sont marqués par une foi profonde dans notre humanité commune», a ajouté Obama, saluant notamment le travail effectué par la «Fondation pour la Shoah», co-fondée par le cinéaste.
Une communication qui a marqué le temps fort de la journée reléguant Hollande à un simple épisode de la journée ...
Hier, les Républicains ont rappelé que le pouvoir au Congrès c'est eux. Donc tous les "engagements" ayant des conséquences financières dans le cadre de la COP21 doivent être validés par eux sinon il s'agit de mots sans lendemain. Or plusieurs projets de déclarations de Barack Obama dans le cadre de la COP21 ont des conséquences financières et même lourdes.
Une réalité qui montre que d'une part la COP21 sera une fois de plus une immense messe médiatique mais guère au-delà et que la dernière année de son mandat, faute de majorité au Congrès, le Président américain est un réel ... pré-retraité sauf comme défenseur éventuel du territoire donc pour des actes consensuels.
Plus la vague anti-islam prend de l'ampleur, plus la question de l'ampleur du succès de Donald Trump se pose sérieusement. Donald Trump est à une troisième étape de sa campagne.
1) 1ère étape : la surprise : c'est le faire part de naissance politique dans des délais particulièrement brefs.
2) 2ème étape : l'attente de la gaffe qui discrédite : les gaffes sont nombreuses mais aucune n'amène le discrédit. Ce qui est déjà un signe méritant l'attention.
Donald Trump est revenu hier sur ses déclarations concernant la création d'un registre pour les musulmans aux États-Unis.
La première allusion au registre est survenue dans une entrevue de Donald Trump avec Yahoo News publiée jeudi. Interrogé sur la pertinence d'obliger les musulmans à s'inscrire dans une base de données ou à porter un insigne indiquant leur appartenance à l'islam, l'homme d'affaires avait répondu qu'il faudrait considérer toutes les options.
Pressé de questions à ce sujet par un reporter de NBC News jeudi soir, Trump avait indiqué qu'outre le registre, plusieurs autres systèmes de surveillance devraient être mis en place. Lorsque le journaliste lui avait demandé si
C'est à un exercice inédit qu'a dû se prêter Woody Johnson cette semaine : passer à la TV pour rassurer sur le fait que les donateurs de la campagne de Jeb Bush y croyaient toujours. Au passage, il en a profité pour communiquer sur les qualités de présidentiable qu'il accord à Jeb Bush.