Le Parti Républicain est en passe difficile pour 2012. Les sondages ont refroidi les ardeurs. Les élections intermédiaires de novembre 2010 ne sont pas les perspectives de la présidentielle 2012. A l'intérieur du parti, la cohabitation entre radicaux et modérés est délicate. L'opinion attend des messages forts en matière de réductions fiscales mais elle ne veut pas de blocage comme en 1995. Les nouveaux élus de novembre 2010 tardent à passer des messages de changements positifs et l'impatience commence à se faire jour.
Pour l'instant, la mode est au "je vais annoncer que je suis candidat" mais les annonces officielles fermes tardent, sont repoussées, parfois même c'est le retrait qui est formulé comme pour John Thune la semaine dernière.
Fort sur les terrains locaux, le Parti Républicain est fragile sur le plan fédéral en l'absence d'un leader reconnu.
C'est une course de lenteur qui est engagée. On est loin de l'enthousiasme de la première quinzaine de novembre 2010 ...