Le Parti Républicain s'apprête à connaître une importante victoire d'étape parce qu'il a été capable de reconstruire rapidement son pouvoir imaginaire : l'espoir.
Les élections de novembre 2010 ont évolué vers le choc de deux univers : le pouvoir contre l'espoir.
Le pouvoir (Obama et les démocrates) porte la somme des échecs, des frustrations. C'est la tristesse de la réalité quotidienne.
Le Parti Républicain, prétendant au pouvoir futur, porte une perspective nouvelle donc l'espoir.
C'est parce que les démocrates n'ont pas été capables de conserver cette identification à l'espoir qu'ils sont aujourd'hui en situation fragile.
Tout l'enjeu résidait dans la capacité à faire naître un décalage : rompre le clivage habituel entre le pouvoir d'un côté et l'espoir de l'autre en instaurant une nouvelle dimension du pouvoir imaginaire c'est à dire l'impact d'améliorations portées par les mesures actuelles.
L'équipe d'Obama a tenté l'opération mais en vain. Cette étape ratée, l'échec politique était au coin de la rue.
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