La nomination de John Kerry pour relancer les Etats-Unis dans la course aux mesures contre le dérèglement climatique a 5 effets assurés : 1) Cette décision irrite les Républicains radicaux car Kerry est à leurs yeux la caricature du Démocrate aristocrate de la cote Est aux goûts de millionnaires éloignés de la vraie vie. 2) C'est un pro-Europe convaincu. 3) C'est un militant motivé de la nécessité urgente de lutter contre le dérèglement climatique. 4) Il va mobiliser les milieux d'Hollywood comme il avait su le faire du temps de Barack Obama. 5) Bref, il fait sauter l'argument selon lequel l'échec avéré de la COP21 c'était la faute de Trump. Si la COP21 ne trouve aucune application concrète avec un ambassadeur des Etats-Unis comme Kerry, la faute reviendra au dispositif même de la ... COP21.